dimanche 7 mai 2023

Trans

Je vais me mêler de ce qui ne me regarde pas...

Plusieurs femmes que je trouvais vraiment belles, et intelligentes ce qui ne gâche rien, sont devenues "trans".

Et je trouve ça tellement triste. C'est bien sûr entièrement personnel, je peut seulement espérer que leurs amoureux/amoureuses ont une opinion différente, mais je n'arrive absolument pas à les trouver aussi belles "transformées" en faux homme, avec leurs barbichettes, traits durcis et regard triste, qu'avant.

Nous ne sommes pas nés avec un genre, puisque le genre est une construction, mais avec un sexe, qui n'est pas une construction. L'organe de la reproduction est différent de tous les autres: C'est le seul qui n'existe pas chez une personne individuelle, mais, durant des moments plutôt courts et relativement rares (par rapport à la respiration ou la digestion) uniquement durant le bien-nommé "acte sexuel" entre un homme et une femme. C'est donc un organe partagé, éphémère, et de plus, pas indispensable à la vie de la personne, car l'organe sexuel ne peut exister que pendant une certaine période de la vie (entre la puberté et la ménopause/andropause), et pas forcément pour tout le monde. En dehors de ces courts moments proprement sexuels, l'organe sexuel n'existe pas, et ses deux parties séparées, chez l'homme et la femme, sont des organes incomplets, sans fonction, mais avec une existence quand même, qui mérite le respect.

La confusion entre "acte sexuel" et la formation de l'organe de la reproduction ne doit pas camoufler que la soi-disant "transition" est en fait une mutilation. C'est une ablation du "demi-organe sexuel", ablation qui interdit la formation potentielle, future, de "l'organe sexuel" proprement dit.

Il est devenu un lieu commun depuis le succès des idées de Freud de dire que "tout est sexuel", même les désirs des enfants, même la séduction (ou l'humiliation) sur les lieux de travail, même l'achat de marchandises symboliques, même nos rêves... Mais ces théories trouvent avec la soi-disant "transition" chimique et chirurgicale, leur test de vérité: Un homme "transitionné" n'est peut-être plus "vraiment" un homme, mais n'est pas devenu une femme non plus. Tout au plus, c'est un homme mutilé. Partiellement mutilé. Il continue d'avoir des maladies d'homme. Il peut toujours avoir un cancer de la prostate, mais pas un cancer du sein. Pareil pour une femme "transitionnée". Freud s'il était vivant nous dirait-il que "changer de sexe est aussi un acte sexuel" ? (mais Freud aurait-il pu être Freud à notre époque, avec ses idées et ses désirs tellement conditionnés par Freud ?)

Il semble raisonnable de supposer que même Freud n'aurait pas dit cela ! "Changer de sexe" est mal-nommé, c'est un changement de genre, et une mutilation sexuelle. Ce n'est pas un acte sexuel, c'est un acte anti-sexuel, c'est la destruction du sexe. Seul un "Freudisme" extrême, pour qui tout est "sexuel" sans exception, peut nous faire confondre la destruction du sexe avec un acte "sexuel".